Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
sourire à la vie
19 septembre 2006

du reggae...venu de loin

http://www.sunshiners.net/index_new.html

Il faut donc cliquez sur ce lien, ensuite :sur BIENVENUE.....

Attendre que le petit crabe aille jusqu'au juk-box, (même si le fond musicale s'arrête!)

Et ensuite faire un "clic" sur un titre et le poser dans ce juke -box:et là: du raggaie.. ..

MOI: j'aime : j'aime le raggaie et ces versions sont sympas: bon un puriste de SUPERTRAMP, va sûrement hurlee: "au scandal", tant pis.. j'aime particulièrement la version de ROD STEWARD: baby jane..

http://www.sunshiners.net/ecard_publique/ecard.htm

Sur ce site: leur vie là bas et l'enregistrement avec quelques extraits de leur album..

merci un grand merci à ce blog, de nous avoir fait connu ce groupe!!!

            

http://valesdir.free.fr/

et là petits  commentaires de journalistes..

Prenez quatre chanteurs de l’archipel melanésien du Vanuatu, faites-leur interpréter une douzaine de monuments de la pop anglo-saxonne des années 80, arrangez le tout à la mode reggae grâce à quelques musiciens français réunis autrefois au sein du groupe Mister Gang, et vous obtiendrez Sunshiners, un album forcément surprenant.

Eté rime souvent avec reggae. Sûrement parce que dans le subconscient collectif les rythmes jamaïcains véhiculent leur lot de clichés : cocotiers, soleil et farniente. A ce titre, la pochette de Sunshiners remplit parfaitement son rôle avec tous les ingrédients de l’imagerie tropicale, de la plage de sable blanc à la fleur d’hibiscus, en passant bien sûr par le nom même du groupe et de l’album qui contribue à faire monter la température de quelques degrés. D’ici à y voir un coup marketing où la musique servirait d’alibi – d’autant plus qu’il s’agit d’anciens succès dont les mélodies sont restées dans toutes les tête – il n’y a qu’un pas que l’on pourrait être tenté de franchir un peu trop rapidement. Car ce n’est pas vraiment le choix de la facilité qu’ont fait les initiateurs de ce projet. Rien à voir avec Le Ragga des pingouins de Pigloo, cette version reggaeisante de La Danse des canards qui figure déjà parmi les meilleurs ventes de singles en France en cet été. Sunshiners résulte de rencontres improbables, sur le plan humain comme sur le plan artistique.

L’aventure débute en 2001, lorsque le groupe de reggae français Mister Gang est invité à jouer en Nouvelle-Calédonie après la sortie de son deuxième album Paris Lisbonne Pointe-à-Pitre. Les premiers liens se nouent avec un chanteur du Vanuatu, cet archipel situé à 1800 kilomètres des côtes australiennes et qui compte à peine 200.000 habitants répartis sur 83 îles. Quelques épisodes plus tard, Gaël, puis Feal, respectivement batteur et saxophoniste de la formation parisienne qui s’est entre temps séparée, retournent dans cette partie de l’hémisphère sud pour tenter une expérience risquée : enregistrer les voix d’artistes locaux sur des instrumentaux de tubes pop des années 80 qu’ils ont transformé en reggae, avec entre autres trois anciens membres de Mister Gang. Les quatre chanteurs vanuatans auxquels ils s’adressent n’ont jamais ou presque entendu les versions originales de Shake The Desease de Depeche Mode ou Such a Shame de Talk Talk. Cela n’a rien en commun avec leur univers musical, mais ils relèvent le défi.

Le pari est osé. Si le jeu des musiciens constitue l’un des points forts de l’album, ce sont parfois les arrangements et plus souvent le chant qui l’affaiblissent. Sur les douze morceaux que contient Sunshiners, certains ont du mal à convaincre. L’ambiance des tropiques ne convient guère à In Between Days de Cure tandis qu’Every Kinda People de Robert Palmer donne l’impression de s’être appauvri. Grand amateur de musique jamaïcaine, le chanteur britannique disparu en 2003, avait pourtant prouvé que son répertoire pouvait se prêter avec bonheur à une telle opération en enregistrant lui-même à Kingston une seconde version de sa chanson Love Can Run Faster avec Lee Perry. Parmi les titres les plus réussis figurent Take The Long Way Home de Supertramp, Modern Love de David Bowie et Baby Jane de Rod Stewart. Leurs nouveaux habits ne dépareillent trop avec ceux que leur avait donné leurs auteurs, contrairement à Everybody’s Got To Learn Sometimes, également remarquable. Ce succès des Korgis, dont ne subsiste ici que la mélodie, a subi un traitement en profondeur avant d’être rhabillé avec les accords de Sun Is Shining de Bob Marley ! Il y a des références qu’il est difficile d’éviter…

Sunshiners Sunshiners (Jive Epic/Sony BMG) 2006 Bertrand  Lavaine

Publicité
Commentaires
Archives
Publicité
Publicité